Biographie

Aline Deguen née en 1988, vit et travaille à Paris. Elle est illustratrice, diplômée de l’Ecole Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg. En 2012, elle a obtenu le prix jeune talent pour «l’Ordre des Cétacés» décerné par l’Académie des Sciences, Lettres et Arts d’Alsace.

En 2013,  elle a co-créé le cabinet Mobi-dic  éditeur de  «revues d’anticipation parallèle »  qui se penchent sur les autres voies qu’aurait pu emprunter l’évolution.

En 2017, l’album  «La Divergence des Icebergs» est édité aux éditions Thierry Magnier. Ce travail  a été exposé dans de nombreuses librairies.

Elle a ouvert, en 2017,  un atelier d’impression de sérigraphie et de gravure : Le Mont-Presse dans le 19°.

Démarche artistique

« Aux techniques de dessins (crayons de couleur principalement) sont associées des techniques d’impression, en particulier la gravure sur bois et la sérigraphie. Le moment du dessin est long et minutieux, tandis que celui de la gravure ou la sérigraphie, plus rapide apporte une profusion d’encre et de couleurs vives, une intensité.

Ces deux temps de la création du dessin ainsi que la complémentarité des techniques, caractérisent mes dessins. De la même façon, les formes brutes imprimées, pressées sur la feuille, font naître un dessin que le crayon anime.

Ainsi apparaissent une licorne dans un paysage en lévitation, une chauve-souris dans la structure du vide ou un ours dans l’océan »

« La planète des chauves-souris »

Cette série de dessins est tirée de «  La planète des chauve-souris »  qui est une « revue d’anticipation parallèle ». Ces revues éditées par le cabinet Mobi–dic, explorent les voies parallèles qu’aurait pu emprunter l’Évolution si ce n’était pas l’homme mais une autre espèce qui avait évolué  et construit des civilisations.

Les revues d’anticipation parallèles invitent à développer des pensées parallèles. Il s’agit de créer un cadre où une logique propre à l’espèce va pouvoir se développer et où des civilisations peuvent naître. Les dessins créent ce cadre et permettent de matérialiser l’architecture et les sciences de ces nouveaux mondes.

La Planète des Chauves-Souris, par exemple,  étudie l’évolution de leurs architectures, leurs sciences, leur langage, et se demande quelles difficultés, la civilisation chauve- souris aurait rencontrées. Ainsi dans La Planète des Chauves-Souris, il s’agit de penser comme une chauve-souris.

La « géométrie du vide », science des Chauves-souris, se base sur leur perception du monde : les chauve-souris ne verraient pas les objets autour d’elles mais le vide entre ces objets : l’antiforme ».

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Aline Deguen